Passage de Choiseul ( Paris 2e)
La beauté de la femme et la mort exercent la même fascination,
toutes deux nous rapprochent de l'éternité. Ondine
La vie m'est un obscur passage
Aussi irréel qu'un mirage
Que j'essaie de traverser
Sans me faire remarquer
Dans ce monde d'apparences
J'erre dans la transparence
D'une vie morne et sans plaisir
Où se meurt mon désir
J'adore de la Femme la beauté
Qui me fait tant désespérer
De jamais trouver l'amour
Dont je rêve depuis toujours
Etrangère aux autres et à moi-même
Je n'aime pas comme ils aiment
Et ne comprends pas les codes
Qui imposent les goûts et les modes
Je soigne ma silhouette
En revêtant mon squelette
D'un manteau de légèreté
Pour rejoindre l'éternité