Création de Line
Au creux de son sein dune
Elle saura être ta lune
Vous éclairant chacune
Vos entités ne faisant qu'une.
Philippe
Au Clair de sa blonde dune
J'irai décrocher la Lune
Etoile d'or, rousse ou brune
Ondine
Création de Line
Au creux de son sein dune
Elle saura être ta lune
Vous éclairant chacune
Vos entités ne faisant qu'une.
Philippe
Au Clair de sa blonde dune
J'irai décrocher la Lune
Etoile d'or, rousse ou brune
Ondine
Je voudrais la chaleur
D'un sein doux et soyeux
Pour apaiser mes pleurs
En son nid voluptueux
Un sein tendre et volage
Auquel m'abandonner
Vers le plus beau voyage
Sur ses dunes rêvées
Boire à son oasis
Le breuvage d'amour
Au Jardin des délices
Enfin renaître au jour
Ondine
Sensuelles les dunes
Doucement endormies
Au creux des oasis
Tes rimes de lune
Sèment des grains d'amour
Aux lisières des jours
Marie
Femme à l'insondable mystère
Je vis dans l'ombre de ta lumière
Un rêve d'amour empli de chimères
Il exite un amour étincelant
Joyeux comme un soleil éclatant
Qui brille au grand jour tel un sourire
Nourri de volupté et de rire
Le mien pour toi en secret se blottit
Et s'ouvre à la faveur de la nuit
Il est fait d'inquiétude et de tendresse
Qui vers toi s'envole en douce caresse
Dieu m'est témoin que je t'ai aimée
Même si nos âmes ne se sont qu'effleurées
Je ne te verrai peut-être jamais
Et j'ai de ton voeu le plus grand respect
Mais sache que mon coeur se soucie de toi
Et ne souhaite que ton bonheur ici-bas
Il prie pour que ton mal soit guéri
Et voudrait être un baume sur ta vie
Ondine
Comme elle ressemble à l'Amour
Cette présence muette
Qui illumine le jour
D'attention tendre et discrète
Au-delà du désir
Elle est respect et pudeur
Plus intense que le plaisir
Elle est écoute du Coeur
Intime communion
De deux âmes silencieuses
Profonde compassion
D'une douceur merveilleuse
Ondine
Gustav KLIMT Serpents d'eau
Toi que j'espère toujours
Mon beau et doux rêve d'amour
Reine de mes nuits sans sommeil
Qui sur mon âme troublée veille
Toi seule guérirait ma détresse
Et le tourment qui me blesse
Quand l'angoisse ressurgit
Sur le vide de ma vie
Viens réchauffer mon coeur glacé
Le réveiller d'un doux baiser
Afin qu'à nouveau il s'éveille
A la plus douce merveille
Fais renaître en moi le désir
Et éclore tout le plaisir
D'une étreinte sensuelle
Qui m'apaise et m'ensorcelle
Comme une fleur s'ouvre à la Vie
Souriante et épanouie
Mon corps a soif de ta tendresse
Pour de l'Amour goûter l'ivresse
Ondine
Ange sur la Terre tombé
Femme, tu es Divinité
Miracle par Dieu créé
Ton enfance fut baignée
D'innocence, grâce et pureté
Loin de toute méchanceté
Mère bénie et dévouée
Tu es tendresse et bonté
Doux refuge où se reposer
Amante sensuelle et passionnée
Tu es douceur et volupté
Le don de ton coeur est inné
Pourquoi ce monde t'a-t-il sacrifiée
Sur l'autel de la brutalité
Toi qui es l'amour incarné
La violence t'a blessée
L'homme que tu as enfanté
Contre toi s'est retourné
Par son agressivité
Il a profané
Ton temple sacré
Pourtant tu es restée
L'être de Beauté
Digne d'être adoré
La Terre serait transformée
Par ta générosité
Si par Toi elle était gouvernée
Ondine
Hommage à la Femme
que j'offre à ma Maman pour son Anniversaire
Femme
Tu es amour et douceur
Ta beauté est celle de ton coeur
Qui s'ouvre avec la grâce d'une fleur
Il était une fois... une petite Ondine,
jolie nymphe aquatique qui vivait heureuse au Royaume des Fées,
jusqu'au jour où elle se prit d'amour pour la Reine,
si belle, si lumineuse et gaie, que toutes louaient et adoraient...
Elle lui ouvrit son coeur, mais la Reine se mit dans une colère noire,
et la chassa du palais.
L'âme en peine et le coeur brisé, la pauvre petite nymphe partit
à travers bacs, ruisseaux et fleuves rejoindre la Mer,
où elle noya ses larmes dans l'immensité...
Elle découvrit le monde merveilleux de ses soeurs les Sirènes et s'y perdit.
Mais au bout d'un instant - unjour, un siècle -
son ancien Paradis lui manquait tant qu'elle s'en revint
...pour voir que sa Reine l'avait pleurée chaque seconde de son absence,
et avait amèrement regretté son emportement...
Elle prit l'Ondine sous son aile et la garda auprès d'elle... pour l'Eternité . . .
(Ancien écrit)
Dans ce vide de ton absence
J'erre dans la désespérance
Et mon violoncelle se meurt
Criant en silence ma douleur
Comme mon coeur desséché
Il a cessé de chanter
Le froid a glacé son âme
Et en a éteint la flamme
La Muse qui lui manque tant
S'est enfuie en emportant
Sa passion et son désir
Lui ôtant tout plaisir
Comme moi il attend
Un baume à ses tourments
La caresse d'un bel archet
Qui le ressusciterait
Et la tendre promesse
De retrouver l'ivresse
D'une étreinte enflammée
Qui le ferait vibrer
Celle d'une femme amoureuse
A la beauté voluptueuse
L'enveloppant de douceur
Pour guérir son coeur
Afin de chanter l'Amour
Qui renaîtrait de ce jour
Et le triomphe de la Vie
Sur cette si longue nuit
Ondine